After Lefaucheux: Jubé (et Justin ?)

En 1836, Jubé succède à Casimir Lefaucheux, mais un autre nom apparait dans l’affaire : Mr Justin. Nous ne savons pas grand chose sur ce Justin!
Je cite differents extraits de journaux et catalogues que vous trouverez sur BNF Galica.

“1er juin 1836 cession à Jubé de la Perelle”
source: “catalogue des brevets d’invention”

"Une portion de la propriété des fusils Lefaucheux est mise en action…On peut s’adressez à …et a Mr Justin à l’établissement Lefaucheux, rue de la Bourse ,10.
source: “Gazette du bas Languedoc du 25 aout 1836”

“…Messieurs Justin et Jubé, cessionnaires de Mr Lefaucheux…”
source:" Le Pandecte" du 19 mars 1837

“Acte du 15 septembre, dissolution de la société entre MM Justin et Jubé, pour la fabrication et la vente des armes dites Lefaucheux, rue de la Bourse, 10.”
source: “Le commerce. Journal des progrès moraux et matériels” du 29 septembre 1837

“Justin et Jubé, fab d’armes”
source: “Almanach des commerces” 1837/1838(?)/1839(?)

"Jubé,fusils Lefaucheux, rue de la bourse,10, et des colonnes, 13
source: “Almanach et bottin des commerces 1842”

et dans l’almanach de 1847 : Lefaucheux (Jubé successeur),bourse 10

On note la présence du Mr Justin dans l’entreprise en 1836/1837. Il avait s’en doute un rôle un peu plus important que celui de salarié. A t-il souhaité revendre les parts qu’il avait dans l’entreprise en 1836?..Affaire à suivre

sans oublier les sources de Lautissier/Renonciat et Guillaume qui , s’il le souhaite, pourra nous mettre les liens concernant ses recherches sur le sujet.

Justin … armurier de profession, voici sa patente de 1837 .

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MM. Justin et Jubé, cessionnaires du brevet d’invention pour la fabrication des fusils Lefaucheux, ont rétrocédé leurs droits à plusieurs fabricans de Liége, notamment à MM. Lesoinne et Pirlot mais en leur opposant l’obligation de ne vendre les nouveaux fusils de leur fabrique qu’en pays étranger, ou de les soumettre à un poinçonnage, avec paiement de prime, dans le cas où ils voudraient les introduire en France. Une peine de 2,000 fr. fut stipulée contre la partie qui violerait cette condition. MM. Lesoinne et Pirlot vendirent, à Liège, un fusil Lefaucheux de 80 fr. à M. Patrian négociant parisien. L’acheteur pria les fabricans liégeois de lui expédier l’arme à Paris, par la voie la plus prompte. MM. Lesoinne et Pirlot exécutèrent cet ordre avec ponctualité. Mais, bien que le fusil fût à la destination de France, ils négligèrent de le faire poinçonner, sous le prétexte que la vente avait eu lieu dans leur ville et qu’ils n’étaient pas expéditeurs pour leur propre compte.

M° Guibert-Laperrière, agréé de MM. Justin et Jubé , a prétendu aujourd’hui devant le tribunal de Commerce sous la présidence de M. Lebobe, qu’il y avait eu contravention au traité, et a réclamé l’exécution de la clause pénale de 2000 fr. Le tribunal après avoir entendu M° Schayé pour les défendeurs, a reconnu que l’envoi en France des fusils Lefaucheux, acheté par M. Patrian, avait étè dommageable pour les demandeurs; mais considérant que MM. Lesoinne et Pirlot avaient été de bonne foi; il les a condamnés à 200 fr. de dommages-intérêts.