Prix des Fusils-Lefaucheux (1837)

I picked up a copy of July - December issues of La Presse all bound in a single gigantic book. It has a few good Lefaucheux ads in it. There are also some ads for Fusils Robert, Fusils Lepage, Fusils Plomdeur and Fusils Beringer.

There were about a dozen days with this ad too:

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FUSILS DE CHASSE LEFAUCHEUX,
BREVETÉS,
Rue de la Bourse, n° 10, à Paris.


Ces armes sont connues depuis 1832, et leur succès est aujourd’hui passé en force de chose jugée. Les principaux arquebusiers de Paris ont adopté le système Lefaucheux , en traitant avec l’inventeur.

Le Fusil-Lefaucheux se charge par la culasse avec une célérité extrême; il est une arme tout-à-fait sure, puisqu’il ne peut recevoir ni double ni fausse charge. On change la cartouche à volonté, dans toutes les positions, et on peut toujours voir de quel plomb son fusil est chargé.

Les Cartouches-Lefaucheux, au moyen d’un dernier perfectionnement, portent aujourd’hui leur amorce; et cette amorce, supportée par une brochette qui, dans les premiers temps, avait paru susceptible de s’oxider, est mise aujourd’hui, par un vernis éprouvé, à l’abri des atteintes des corps même les plus corrosifs.

La Société d’encouragement a décerné une médaille d’or aux Fusils-Lefaucheux et l’Institut de France (Académie des sciences) leur a décerné un éloge complet, par l’organe de MM. le baron Séguier, le général Rogniat et le baron Charles Dupin.

Prix des Fusils-Lefaucheux:

Fusils doubles de chasse à rubans 140 à 160 fr.
Fusils doubles de chasse à rubans d’acier 180 à 200 fr.
Fusils ?ins de Saint-Etienne 250 à 300 fr.
Fusils ?ins avec canon de Paris 500 à 550 fr.
Cartouches chargees et amorcées 1 fr. 40 c. le paquet de dix.
Cartouches vides, avec amorce 40 cent.
Pistolets, Carabines, Canardières, Fusils de rempart.

Wonderful find. Congrat’s

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In 1837 we are in the periode of Camille Jubé ( 1836-1845)

mettez moi en 10!
Until now,I have never seen trace of Camille Jubé on my Lefaucheux…Maybe on day

I have been hoarding all the ads!

And here are the ones I still need!!

I had starded like you but not to continue
good job

Effectivement, il est à ce demander ce que Jubé vient faire dans cette histoire, il ne semble pas avoir de connaissance particulière en armurerie.
Dans l’histoire des 10 ans il est associer avec un armurier du nom de Justin et qui semble gèrer l’atelier.
Jubé ne crée rien et ne semble gérer que les brevets inclus dans la vente de 1836.

http://s144812367.onlinehome.fr/camille-jube-un-passage-dans-la-vie-de-casimir-lefaucheux

http://s144812367.onlinehome.fr/acte-de-vente-entre-camille-jube-et-casimir-lefaucheux-en-mars-1845

peux tu m’éclairer sur cette “patente”, Justin avait il des parts dans la société Lefaucheux?

La patente originale est dans les cartons des archives d’Eugène Lefaucheux.
J’ai retrouvé le nom Justin aussi dans un article de journal sur Retronews …
Mais son nom n’est pas sité dans l’acte d’achat, ni dans l’acte de vente du fond de commerce Lefaucheux.


“Source: Retronews”

Le poincon Lefaucheux concernerait uniquement les armes destinées à la vente en France…un fusil fabriqué à Liège et vendu en Belgique n’aurait pas de poincons Lefaucheux

Justin aurait eu peut-être une place un peu plus importante que celle de salarié.

c’est probable, mais je n’en sais pas plus sur le personnage.

L’un de nos plus habiles armuriers, M. Lefaucheux, a obtenu en 1832 un brevet d’invention pour la fabrication d’un fusil qui se charge par la culasse. Par un traité passé devant notaire, M. Lefaucheux avait autorisé MM. Lesoinne et Pierlot, armuriers a Liège (Belgique), à fabriquer des fusils de son système, avec cette condition que toutes les armes que ceux-ci voudraient taire vendre en France seraient poinçonnées par lui, moyennant 20 fr. pour chaque fusil double et chaque paire de pistolets, et 12 fr. pour les armes simples; et il avait été stipulé que MM. Lesoinne et Pieriot payeraient 2,000 fr. de dommages-intérêts pour chaque arme introduite en contravention à cette condition.

Depuis ces conventions, M. Lefaucheux a cédé son brevet d’invention à MM. Justin et Jubé, et les a subrogés dans tous ses droits vis—à—vis de ses concessionnaires ; et, dernièrement, MM. Justin et Jubé ont saisi à Paris, dans les mains de M. Patriot, urinésil système Lefaucheux fabriqué à Liège, par MM. Lesoinne et Pierlot, qui n’avait pas été soumis au poinçonnasse, et qui était arrivé à Paris, à M. Patriot, par l’entremise de MM. Matlé et Gontaire, correspondais de la maison de Liège. procès-verbal de la contravention a été dressé, et, par suite, assignation devant le tribunal de commerce, en paiement de 2,000 fr. de dommagesintérêts.

M Schayé, agréé de MM. Lesoinne et Pierlot, a soutenu que le fusil avait été acheté à Liège même par M. Patriot; qu’il n’avait été envoyé à Paris par l’entremise de MM. Matté et Gontaire que parce qu’il avait besoin de quelques réparations, mais que n’ayant pas été vendu à Paris, il n’y avait pas lieu à appliquer la clause pénale du traité.

Le Tribunal de commerce, présidé par M. Lebobe, après avoir entendu M Guibert-Laperrière, agréé de MM. Justin et Jubé, a reconnu que le fusil ayant été acheté à Liège, il n’y avait pas lieu de prononcer la peine de 2,000 fr. de dommages-intérêts prévue par la convention, mais que MM. Lesoinne et Pierlot, en faisant eux-mêmes introduire le fusil en France, avaient manqué à l’obligation qu’ils ont prise d’aider M. Lefaucheux dansa découverte des fraudes commises à son préjudice; et arbitrant le dommage causé, a condamné MM. Lesoinne et Pierlot en 200 francs de dommages-intérêts et aux frais.